25 au 31 mai 2013
Après ces grands sites, nous avons pris plaisir à nous balader
dans le centre historique qui s'étire sur près de 2 km... longs
passages voutés, arches, ruelles, escaliers et bien sûr encore et
encore des églises.
L'Oratoire de St-Bernardin nous a particulièrement plu; sa façade renaissance (1461) présente de jolis bas-reliefs finement sculptés.
La Basilique San Francesco fut consacrée en 1253 et Assise fit appel aux grands maîtres de la Renaissance de Rome et de Florence pour rendre hommage au saint du pays. L'ensemble est imposant et étonnant. Il s'agit en fait de deux édifices superposés reposant sur d'immenses arcades. La Basilique inférieure, plus sombre et trapue, n'en est pas moins spectaculaire puisque complètement recouverte de fresques du 13e et 14e siècle.
La Basilique supérieure élancée et lumineuse offre un contraste saisissant. De 1286 à 1304, le fameux maître Giotto et ses disciples ont peint tout le tour de la nef 28 fresques évoquant la vie du saint. Autant de richesse et de grandeur peuvent paraître quelque peu paradoxal puisque Saint-François prêchait la pauvreté et la chasteté et vivait pleinement ses convictions.
Bien sûr, nous avons profité de l'occasion pour visiter Urbino qui, précisons-le, fait partie de la région des Marches. C'est une autre cité médiévale mais chacune ayant son caractère particulier, son charme propre, on ne se lasse pas de les découvrir. Ce qui distingue Urbino, ce sont ses bâtiments en brique rose. Ici, point de pierre, les carrières étaient trop éloignées, tout est en brique, même les pavés. Le Palais ducal qui date de 1472 est magnifique; du côté piazza, il est sobre et austère mais, face à l'ouest, il est décoré de deux gracieuses tourelles encadrant des loggias qui offrent des vues superbes sur les collines environnantes. On raconte que les florentins de passage s'exclamaient devant la splendeur du palais.
Le Palais ducal abrite maintenant la Galerie nationale des Marches qui offre au visiteur quelques chefs-d'oeuvre dont une toile de Raphaël qui est natif d'Urbino.
Les salles du palais ont conservé leur décoration d'origine.
Le studio où le duc Federico se retirait pour lire est particulièrement impressionnant avec ses murs complètement recouverts de marqueterie.
Après deux semaines en
Toscane, nous décidons d'aller visiter sa voisine, l'Ombrie. Certes
moins connue, elle n'en est pas moins jolie et intéressante d'un
point de vue historique. Plus verte et montagneuse que la Toscane,
l'Ombrie court au pied des monts Apennins. Champs en culture et
oliviers parsèment le paysage alors que forteresses et villages
continuent de se percher sur les éperons rocheux, signe qu'ici aussi
les hommes ont guerroyé.
Première étape, Perugia
ou Pérouse, capitale de
l'Ombrie et cité universitaire depuis le 13e siècle. Même si son
centre historique et touristique, entouré de remparts, recèle de
nombreux palais, places et églises, il n'en est pas moins très
vivant notamment grâce à toute sa population estudiantine.
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Palazzo dei Priori, Pérouse |
Le
Palazzo dei Priori
est considéré comme l'un des plus beaux hôtels de ville italiens.
Imposant et austère, sa construction a débuté en 1293 mais elle
fut suivie de nombreux remaniements pendant les trois siècles
suivants. Au dessus du portail, on peut admirer deux belles
sculptures en bronze représentant le griffon et le lion, symboles
respectifs de la ville et du parti guelfe.
La
Fontana maggiore
qui trône au centre de la Piazza
IV novembre
est dotée de superbes panneaux sculptés par un certain... Pisano
(ce qu'ils ont dû voyager ces artistes pour gagner leur vie !). La
place est aussi bordée par la cathédrale San Lorenzo qui n'a rien
de spectaculaire, sa façade inachevée ayant été dotée d'un
portail baroque qui n'a pas rapport avec le reste.
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Oratoire San Bernardino, Pérouse |
L'Oratoire de St-Bernardin nous a particulièrement plu; sa façade renaissance (1461) présente de jolis bas-reliefs finement sculptés.
À
moins de 25km à l'est de Pérouse, c'est Assise...
oui la ville natale de St-François. Beaucoup plus petite que Pérouse
et hautement touristique, Assise nous a quand même charmés par son
caractère médiéval et sa basilique dédiée au fils du pays,
St-François.
«La
ville d'Assise, gracieusement étalée sur les pentes du mont Subasio
et encore entourée de ses remparts, n'a guère changé depuis le
Moyen-Âge. Elle reste imprégnée du souvenir de saint François,
comme en témoignent les nombreux récits de sa vie et de ses
miracles. Sous l'influence de l'ordre religieux qu'il avait fondé,
la cité a vu s'épanouir un art nouveau qui marque un tournant dans
l'histoire esthétique de l'Italie.
Né
en 1182, François, jeune homme riche et brillant rêvant d'une
carrière militaire, se convertit en 1201 à la suite d'une fièvre
grave. Il eut plusieurs apparitions de la Vierge et du Christ,
notamment à La Verna où il reçut les stigmates du Christ. Ce
mystique possédait une sensibilité tendre et populaire, tournée
vers la nature, dont il célébra la simplicité dans ses textes
En
outre, il encouragea une très jeune fille d'une rare beauté, Claire
(Chiara) à fonder l'ordre des clarisses. Il mourut en 1226 après
avoir établi, dès 1210, l'ordre des frères mendiants appelés
franciscains.»
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Basilique San Francesco, Assise |
La Basilique San Francesco fut consacrée en 1253 et Assise fit appel aux grands maîtres de la Renaissance de Rome et de Florence pour rendre hommage au saint du pays. L'ensemble est imposant et étonnant. Il s'agit en fait de deux édifices superposés reposant sur d'immenses arcades. La Basilique inférieure, plus sombre et trapue, n'en est pas moins spectaculaire puisque complètement recouverte de fresques du 13e et 14e siècle.
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Fresques de la nef de la Basilique San Francesco, Assise |
La Basilique supérieure élancée et lumineuse offre un contraste saisissant. De 1286 à 1304, le fameux maître Giotto et ses disciples ont peint tout le tour de la nef 28 fresques évoquant la vie du saint. Autant de richesse et de grandeur peuvent paraître quelque peu paradoxal puisque Saint-François prêchait la pauvreté et la chasteté et vivait pleinement ses convictions.
Un
peu plus au nord, c'est Gubbio,
une autre cité médiévale fortifiée riche en histoire. L'attrait
principal de Gubbio, c'est son architecture en étage. Construite sur
les pentes abruptes du mont Ingino, en l'absence de terrain plat, ses
habitants ont dû faire preuve d'ingéniosité; ils ont érigé
d'importantes structures en arches pour créer les places et
supporter les grands palais médiévaux, le tout accompagné de
longues rues en lacets et d'innombrables escaliers.
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Palais des Consuls sur la Piazza della Signoria, Gubbio |
La
Piazza della
Signoria est
dominée par l'austère Palais des consuls, un imposant édifice
gothique, où se tenaient les assemblées du peuple. Érigé au
sommet de la ville dès 1476, le Palais ducal fait face à la
Cathédrale dont il n'est séparé que par un étroit passage. À
Gubbio, on se sent à l'étroit partout, le manque d'espace est
évident, la promiscuité au Moyen-Âge, ce devait être assez
spécial !
Ah oui, on a oublié de vous dire... aujourd'hui pour faciliter la
vie des habitants et des touristes, on a installé des ascenseurs
pour grimper d'un étage à l'autre de la ville... ! On n'arrête pas
le progrès, comme on dit !!!
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Rencontre familiale De Serres à Urbino |
Le
30 mai, nous avons un rendez-vous important à Urbino,
une soixantaine de kilomètres au nord de Gubbio. Jacques, le frère
de Lucie, en voyage d'affaires en Italie pour une semaine y était de
passage pendant 2 jours. Une occasion qu'on ne pouvait manquer !
Notre dernière visite au Québec datant déjà de 2 ans, ce furent
de joyeuses retrouvailles ! Et, en prime, nous sommes repartis avec
du bon sirop d'érable et du vin de glace québécois ! Merci Jacques
et salue bien toute la famille pour nous !
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Palais ducal d'Urbino |
Bien sûr, nous avons profité de l'occasion pour visiter Urbino qui, précisons-le, fait partie de la région des Marches. C'est une autre cité médiévale mais chacune ayant son caractère particulier, son charme propre, on ne se lasse pas de les découvrir. Ce qui distingue Urbino, ce sont ses bâtiments en brique rose. Ici, point de pierre, les carrières étaient trop éloignées, tout est en brique, même les pavés. Le Palais ducal qui date de 1472 est magnifique; du côté piazza, il est sobre et austère mais, face à l'ouest, il est décoré de deux gracieuses tourelles encadrant des loggias qui offrent des vues superbes sur les collines environnantes. On raconte que les florentins de passage s'exclamaient devant la splendeur du palais.
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Marqueterie au Palais ducal d'Urbino |
Le Palais ducal abrite maintenant la Galerie nationale des Marches qui offre au visiteur quelques chefs-d'oeuvre dont une toile de Raphaël qui est natif d'Urbino.
Les salles du palais ont conservé leur décoration d'origine.
Le studio où le duc Federico se retirait pour lire est particulièrement impressionnant avec ses murs complètement recouverts de marqueterie.